Bad day

Se réveiller et penser: mais pourquoi j'ai fait ça? Mais quelle idiote, pour ne pas employer un adjectif qui commence par un C majuscule.

Je ne comptais plus les jours sans SMS; je me croyais guérie, sevrée et voilà qu'au coin d'une nuit, sournoise et narquoise, s'est manifestée cette envie irrépressible de retenter  ma chance.

Et encore une fois, je me prends le mur!!!

Rien, pas de réponse, le vide le plus total, le néant. Et pourtant, il faut se lever et poursuivre sa vie en se disant, tant pis.

Il aurait suffi de pas grand chose pour, qu'au contraire, je me sente pleine d'énergie. Tu aurais juste pu dire: "Merci, c'est très gentil".

Moralité: ne plus jamais succomber à une petite bouteille de Jurançon un samedi soir de victoire du PSG.

Pour noyer cette nouvelle humiliation, j'écoute, ce soir, une musique qui va bien avec mon humeur: Gotan Project, La Revancha del Tango.

Et je m'accroche à une ultime explication: tu es peut-être parti en WE sans ton portable, comme tu avais l'habitude de le faire... Veremos...

Comments

[angele en vrac]

Ah flûte...

Oui, je crois que c'est même si c'est bateau de dire ça, le temps joue beaucoup là-dedans. Faut que ça passe, que ça se tasse... ou trouver un autre dérivatif;)

[Angèle]

C'est un peu comme arrêter de fumer, non? La première fois, on rechute, et puis la seconde, on tient un peu plus longtemps...

Temporiser, différer, écrire peut-être le sms, mais bloquer son doigt sur " envoyer ". Ne pas appuyer, surtout!